Notes |
- Ancienne esclave, elle fut d'abord probablement servante de Audevère, la première femme de Chilpéric Ier, alors roi de Neustrie. Elle séduisit et épousa ce dernier, non sans lui avoir fait d'abord répudier Audevère, puis lui avoir fait assassiner Galswinthe, sa seconde épouse.
Elle suscita et commanda alors de nombreux meurtres, tant dans le camp des ennemis de son époux (tel celui du roi Sigebert Ier), que dans les rangs neustriens, parmi les rivaux de son fils, Clotaire II, auquel elle voulait assurer le trône.
Notamment, elle s'en prit aux fils de Chilpéric, que ce dernier avait eus de ses premières unions (Mérovée, Clovis) ainsi qu'à leur mère, Audevère (†580).
Ayant ainsi ensanglanté le royaume, Frédégonde fut soupçonnée du meurtre de son mari en 584. Elle demanda alors la protection de son frère par alliance, Gontran Ier, alors roi de Bourgogne. Son fils Clotaire II n'étant âgé que de quatre mois, elle assura la régence en son nom.
En 592, à la mort de Gontran, elle reprit la lutte contre la reine austrasienne Brunehaut, femme de Sigebert Ier et sœur de Galswinthe.
Il faut noter que Frédégonde est très durement traitée par Grégoire de Tours qui la décrit comme une femme cruelle et la rend personnellement responsable de la guerre qui déchira les Mérovingiens à son époque. [1]
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