Daniel MARCHESAN [MARQUÉSAN]^[1]

? - avant 1348

• Nom	Daniel MARCHESAN [MARQUÉSAN]
  Naissance	?
  Sexe	M
  	Notaire à Nice en 1397. Conseiller de Robert I d’Anjou, roi de Naples et comte de Provence en 1321. Seigneur de La Turbie par achat à Riquieret Laugier en 1328, puis Seigneur de Coaraze en 1331. Premier Consul de Nice en 1326, 1330 et 1339
  _UID	59D563679A2C4B0B800D89E465B878D376A1
  Décès	avant 20 fév 1348	Nice, Alpes-Maritimes, Provence-Alpes-Côte-d’Azur, France   [2]
  Notes	L'histoire niçoise de cette famille d'origine génoise commence avec Daniel, immigré en Provence avant 1297. Tout d'abord notaire, celui-ci est dès 1303 fermier de la gabelle du sel de Nice et va l'être encore à deux reprises, avec divers associés (1323 ; 1324-1328). Il prend aussi à ferme la gabelle de Grasse (1313-1315). Il s'occupe également de négoce : il possède en effet un atelier à Nice et un entrepôt à Villefranche. Sans doute fait-il montre aussi de qualités militaires, puisque, en septembre 1329, le roi Robert le nomme castellan et baile de Villefranche à la place du Marseillais Jean Attous, révoqué pour négligence Apparaissant localement dès 1315 comme un personnage de premier plan, lié en particulier à Charles Grimaldi, il est admis quelques années plus tard, vers 1321, à la cour du roi Robert d'Anjou, sans pourtant être anobli. Aussitôt après, il achète des terres et des parts de seigneurie, à Cagnes (1322) et la Caïnée (1323). En mai 1329, bien que roturier, il acquiert, avec l'autorisation du roi, la moitié de la Turbie que détenait Riquieret Laugier. Il l'échange dès décembre 1331 avec la Cour royale contre les trois-quarts de Coaraze. Il met la main sur le dernier quart de ce castrum en 1337 par un nouvel échange, cédant à la Cour royale des biens acquis à Courbons, Roquebrune et Oise, près de Digne. Sa fortune lui permet de constituer à sa fille Alasia une dot de 3 000 florins d'or et de s'allier avec l'une des plus prestigieuses familles de Provence orientale en la mariant à Romée, fils de Truand de Villeneuve Devenu l'un des tout premiers citoyens de Nice, sinon le premier, Daniel Marquesan n'en reste pas moins fidèle à la ville basse, où il réside dans la Saleya, hors les murs, non loin de l'hôpital Saint-Eloi. Il en est syndic au moins à cinq reprises. Il meurt avant le 20 février 1348, en laissant pour héritiers trois fils, Raimondin, issu d'un premier mariage avec une Niçoise, Pierre et Mathieu, issus d'un second lit. (par Alain Venturini, ). [2]
  ID personne	I13677	Ascendances
  Dernière modif.	13 mars 2011

  
  

  Famille	Françoise BERMONDI,   n. ? ,   d. ?
  Mariage	1320/1330  [3]
  _UID	BF496BD8FA40465AB845036AD30E2466FA52
  Enfants	1. Pierre MARCHESAN [MARQUÉSAN],   n. ? ,   d. après 5 août 1399
  Dernière modif.	16 août 2015
  ID Famille	F7918	Feuille familiale

  
  

• Carte d'événements		Décès - avant 20 fév 1348 - Nice, Alpes-Maritimes, Provence-Alpes-Côte-d’Azur, France  = Lien Google Map   = Lien Google Earth
  Légende	: Adresse de rue       : Endroit       : Ville/Commune       : Comté ou Région       : État ou Province       : Pays       : Ville ou Village

  
  

• Sources

  [S26] Table d’ascendance de Catherine de Baillon : (12 générations), Jetté, René & al., (Montréal, Société généalogique canadienne-française, 2001), p. 161. [S98] MARQUESAN (ou Marchesan) (FAMILLE) | Nice-RendezVous, Nice-RendezVous / Serre Éditeur. [S26] Table d’ascendance de Catherine de Baillon : (12 générations), Jetté, René & al., (Montréal, Société généalogique canadienne-française, 2001).